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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 00:26
Ode au combattant

Je te vois combattant, affaiblit, l’arme à terre.

Aurais-tu oublié ? Tu n’es pas seul, crois-moi !

Nous sommes avec toi et nôtre est ta misère ;

Poètes, écrivains : ta gloire survivra.


Unissons nos efforts sous l’unique bannière

Du sang de nos aïeuls qui naguère coula.

Unissons tous nos cœurs pour quitter la misère

Qu’aucun père à son fils jamais ne lèguera.


Rions de ce danger qui ria de nos craintes.

Affrontons donc ce monstre, inhumain et sanglant.

Sourions à la mort dont l’éternelle empreinte

Rappelleras demain que nous sommes vivants.


Faisons tel ce soldat qui face à une armée,

Devant mille ennemis, n’a point pensé à fuir

Et dégainant son sabre, en voyant la mêlée,

Il a rit aux éclats, oubliant de mourir.


Prends les armes mon frère et je prendrai ma plume.

La lutte est une marche : à nous de la gravir.

Mes mots crieront partout, ton courage posthume.

Mon encre coulera pour ton sang de martyr.


Je te parle d’ardeur, de courage et d’audace,

Te parle de passion, des choses de l’amour,

Puisque dans tout combat, il y a une place

Pour l’utile émotion qu’ont perdue nos vieux jours.


Je me tais maintenant, laissons faire le silence.

Lui saura révéler, ce que te dis ton cœur.

Mais je ne doute pas de ta juste conscience

Qui te dévoilera le sentier des honneurs.


Gorgonzola

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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 13:53
guerre.jpgDe l'ignominie des hommes - La guerre

Une avalanche d’obus,
Déferlante sanguinaire,
S’abat en milliers d’abus,
Blessant de partout la terre.
Les rivières sont en sang
Et les forêts calcinées.
La mer baigne les mourants ;
Les montagnes sont brisées.

Le ciel se charge d’odeurs
Que la mort laisse en vestige.
Le vent porte les clameurs
Des souffrances, du vertige
De ces êtres décimés,
Tas de chair déchiquetée,
Amas de corps entassés,
De la foule sidérée.

Un enfant se tient debout,
Au milieu de l’hécatombe,
Le regard scrutant partout
Le champ rasé par les bombes.
Pas un sanglot pas un pleur.
Rien qu’un peu de solitude.
Et un regard de stupeur
Qu’il jette à la multitude.

Multitude du néant,
Où les senteurs de la poudre
Se marient aux relents
Des corps frappés par la foudre ;
Par ces éclairs du trépas :
Ces mitrailles, ces grenades
Qui évincent sans tracas
Mille vies par tornades.

Dieu s’empresse de créer,
L’homme anéantit la vie.
Il se plaît à la voler
Sans penser à sa survie.
Il s’avance au long chemin
Des plus malsaines dérives.
Il mourra bientôt. Demain,
Une nouvelle aube arrive…

Le soleil va s’éveiller
Sur un tout nouveau carnage
Que la lune a observé
Sur ce tout jeune visage.
Le regard vide et absent,
Couché au sol, le teint pâle,
Le cœur meurtri à présent,
Il n’entend plus aucun râle.

L’enfant s’est endormi,
Pliant au poids de la peine.
L’impensable s’est produit ;
Cette terre est son domaine.
La vie, elle, suit son cours
Tout autour de ces cadavres,
Privés très tôt de secours ;
Dame nature est leur havre.

Gorgonzola ©

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1 février 2008 5 01 /02 /février /2008 09:41
Carthage est dans le doute

Carthage est dans le doute
Ce soir dans cette brume, étourdissant mensonge.
Ce n’est pas la chaleur, ni même une déroute,
Mais un mal bien plus grave, incessant, qui la ronge.

Une rumeur lui vient,
Echo de toutes parts. Des entrailles du sud.
Là où l’homme est vaillant, intraitable gardien.
Là où le sable est roi vous part et vous dénude

A son gré de seigneur.
Puis s’élève une voix des terres montagneuses,
De l’ouest grand sauvage, enfant du dur labeur
Fils de mère Nature, arable mais hargneuse

Et souvent dévouée.
Alors, un bruit accourt de l’île au Lotophages
Et traverse Syphax puis Hadrim, empressé.
Enflant jusqu’à l’excès, il vient clamer l’adage :

« La nation se réveille ! »
Perspicace soubresaut d’un peuple anesthésié
A l’artifice traître et illusoire éveil.
Ces mystifications vêtues de liberté :

Démocratie macache.
Toutes les médinas s’agitent d’impatience,
S’organisent ensemble, excluant les plus lâches.
Au diable la survie. Ainsi et sans outrance,

Tous s’armaient de courage.
Cela suffirait-il à vaincre le démon
Qui leur promet argent et bonheur par ouvrage,
Qu’il volait aussitôt sans aucune raison

Que celle du plus fort ?
La nation d’Hannibal souffrait de soumission.
Symptômes : pauvreté, vague errance à son sort,
Désespoir, décadence et puis indécision.

Fallait-il s’indigner ?
Ou se taire peut-être. Ou faire la vaisselle.
Oui, un peu de ménage ! Inoffensif ! Laver
Les ordures. Douleurs ; voilà maintes séquelles.

Un décrassage en règle :
(Prenez n’importe quoi puis procédez ainsi)
Soulèvement rapide et si possible espiègle,
Rinçage en profondeur, renversement de nuit,

Ainsi rien ne paraît.
« Mes filles et mes fils sont-ils prêts ? » disait-elle.
On ne sait seulement que lorsque l’on essaie.
Carthage est dans le doute. Espoirs conflictuels.


Gorgonzola
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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 14:16
Dernières paroles d'un martyr

Une colombe vient se poser
Au creux de ma paume ensanglantée.
Elle y entrepose un peu d’espoir,
Magnifique offrande du hasard.

Jeté là, à même la terre,
Plein de balles et de misère,
J’agonise comme un martyr
Et la mort qui me veut partir,

M’insuffle son au revoir.
Toute ma force me quitte.
Et voué au désespoir,
Nous voilà, elle et moi, quittes.

Mes pupilles se ferment.
Je ne vois plus le ciel.
Me voici à mon terme,
Où le sang tel du miel,

Coule sur mon front
Et perle, vermeil.
Je meurs au combat
Sous un beau soleil.


Gorgonzola
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Sans Prétention... Moi.

  • Z.Boussen
  • Ma vie est un mystère... Moi même n'en connais que très peu de choses. Vous voulez en savoir plus ? Contactez-moi, on fouillera le plus possible.
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