22 janvier 2008
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21:13
Papa… Dis moi. Où est la vie ?
Papa... Dis moi. Où est la vie ?
Maman n’est plus, ton cœur non plus
Et moi si seul et sans envie
Emprisonné, mis en reclus…
Tu as pleuré devant sa tombe
Mille sanglots de tout un corps,
Sous le regard de ces palombes
Qui assistaient en vils recors.
Je me rappelle ainsi sans peine
De tes conseils si bien fournis,
Qui ont rendu ma vie sereine.
Tu essuyas et puis tu dis,
La voix fragile et endeuillée :
« Puisque sa vie était tourments
Fais que la tienne en soit privée ;
La peur n’est rien que parements. »
Papa… Dis moi. Où est la vie ?
Ils sont tous morts et nous bientôt.
Tous entassés, point de survie…
L’espoir n’est plus… parti si tôt !
Si l’on ne nous enfouit sous terre,
Là, c’est nous qui enterrerons.
Si l’on ne nous déplore guère,
Alors, c’est nous qui souffrirons.
Et maintenant le ciel grisâtre
Larmoie aussi, trop affligé
D’avoir perdu, de son feu l’âtre…
La pluie ruisselle en cours brisés.
La forêt crie ensanglantée
Et la mer tonne furieusement.
Tout se déchaîne à la volée…
Ma mère dort paisiblement.
Gorgonzola
Papa... Dis moi. Où est la vie ?
Maman n’est plus, ton cœur non plus
Et moi si seul et sans envie
Emprisonné, mis en reclus…
Tu as pleuré devant sa tombe
Mille sanglots de tout un corps,
Sous le regard de ces palombes
Qui assistaient en vils recors.
Je me rappelle ainsi sans peine
De tes conseils si bien fournis,
Qui ont rendu ma vie sereine.
Tu essuyas et puis tu dis,
La voix fragile et endeuillée :
« Puisque sa vie était tourments
Fais que la tienne en soit privée ;
La peur n’est rien que parements. »
Papa… Dis moi. Où est la vie ?
Ils sont tous morts et nous bientôt.
Tous entassés, point de survie…
L’espoir n’est plus… parti si tôt !
Si l’on ne nous enfouit sous terre,
Là, c’est nous qui enterrerons.
Si l’on ne nous déplore guère,
Alors, c’est nous qui souffrirons.
Et maintenant le ciel grisâtre
Larmoie aussi, trop affligé
D’avoir perdu, de son feu l’âtre…
La pluie ruisselle en cours brisés.
La forêt crie ensanglantée
Et la mer tonne furieusement.
Tout se déchaîne à la volée…
Ma mère dort paisiblement.
Gorgonzola